Chiapas 1993: intento de análisis de una situación de insurrección

Abstract

L 'auteur, grand connaisseur du Chiapas (et des Andes) procède à un exercice d 'histoire régressive, a la recherche des antécédents du soulèvement qui éclate le 31 décembre 1993. II en profite pour signaler et détruire une série de mythes et de clichés entretenus par le grand public comme par le monde universitaire: tel, par exemple, celui d'une population indienne vivant daus un Etat riche, mais que le racisme des Blancs et des métis et la concentration de la propriété foncière réduisent à la misère. En 1993, loin d'être figée dans le traditionalisme comme il est fréquemment affirmé, la société chiapanèque connaissait un changement accéléré.

The author, who is a specialist of Chiapas (and the Andes), proceeds to a search for the antecedents of the rebellion that started on December 31, 1993. Through this "regressive history", he points out and destroys a series of myths and clichés deeply rooted in the public mind and the academic world as well: for instance, that of an Indian population Piving in a rich land but reduces to poverty by white and mestizo racism and the concentration of land ownership. In 1993, far from being paralyzed by traditionalism, Chiapas was a rapidly changing society.

El autor, gran conocedor de Chiapas (y de los Andés) procede a un ejercicio de "historia regresiva" en búsqueda de los antecedentes de la insurrección que inició el 31 de diciembre de 1993. Aprovecha para señalar y demoler una serie de mitos y de clichés muy arraigados tanto entre el gran público como entre los académicos: entre otros "un pueblo indígena miserable en un Estado rico" por culpa del latifundio y del racismo de los blancos y mestizos. Chiapas era, en 1993, una sociedad en cambio rápido muy alejada del tradicionalismo petrificado que se le sigue atribuyendo.